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DOCUMENTATION
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ECONOMIE GENERALE
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L'ensemble des richesses agricoles, halieutique, hydroelectriques et minerales, bien utilisee, devraient placer
la Guinee parmi les Pays a Revenu Intermediaire, Or, elle est actuellement classee parmi les Pays les Moins Avances (PMA).
@ Effectivement, l'heritage qu'a laisse le premier president de la Guinee n'est pas uniquement le reflet de
l'independance acquise. Tres largement coupee du monde et des circuits d'echanges avec l'Europe, la Guinee est restee repliee
sur elle-meme pendant vingt six ans. Les traditionnelles relations d'echanges avec les pays limitrophes ont ete profondement
perturbees, sans toutefois disparaitre. En 1984, la Guinee est en faillite :
croissance economique negative, finances publiques exsangues,
secteur rural sinistre, disparition des cultures d'exportation,
production industrielle faible, essoufflement du secteur minier faute d'investissement suffisants,
infrastructures inexistantes ou degradees, systeme educatif inaproprier,
inflation incontrolable, monnaie sans valeur, dette exterieure considerable,
systeme bancaire illiquide et insolvable, administration plethorique,
un secteur informel qui represente les trois quarts de l'economie guineenne.
L'heritage etait plutot catastrophique et la tache ardue pour II eme republique qui tente depuis d'y remedier.
Maints projets, sur financements de multiples bailleurs de fonds ont vu le jour a partir de 1986,
mais les realites socio-economiques, la lenteur des realisations, le cout onereux des
investissements font que, malgre des progres indeniables, le processus est plus long et complexe que prevu.
@ Effectivement, en 1996, plus d'une decennie apres la mort de M. Sekou TOURE,
les investisseurs se heurtent toujours a une administration irresponsable autant qu'inefficace,
se plaignent de la corruption et d'un systeme justiciaire consideree comme peu fiable.
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IIeme Republique
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1984-1988
signature d'accords avec le FMI
1986 : lancement du PAS (Plan d'Ajustement Structurel) d'un montant de 33 millions de
DTS sur 13 mois qui sera ramene a 27 millions de DTS en 1987.
1987 : FAS de 36,8 millions de DTS en trois tranches annuelles.
Les principales mesures prises en l'espace d'un peu plus de deux ans (86/88) et les reformes structurelles operees
ont ete d'une ampleur et d'une diversite unique en Afrique :
reformulation complete de la politique monetaire et bancaire
liberalisation des activites economiques avec la restructuration et la privatisation des entreprises (toute publiques),
dont le nombre est passe d'environ 180 unites a moins d'une dizaine.
nouveau code des investissements fiscalite harmonisee
controle des prix supprime commerce liberalise
reforme administrative, avec notamment une reduction d'environ 40% des effectifs (12.000 fonctionnaires) et l'introduction de nouveaux cadres organiques.
1988-1993 1991 : FASR de 79,9 millions de DTS sur 3 ans.
Cette phase reprend les grandes options de la precedente tout en approfondissant et en affinant les reformes engagees, mais elle met davantage d'accent
sur les projet sectoriels, notamment avec la mise en place d'un programme d'Ajustement du secteur de l'Education (PASE) pour la periode 1990-1993 et du
second programme d'assistance a la gestion de l'economie nationale (PAGEN II). D'autres projets sont aussi mis en oeuvre, en vue de relancer la production.
Des reformes ayant pour objectif l'etablissement d'un Etat de droit sont egalement entamees.
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IIIe Republique
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1994-998
Juillet 1994/Juin 1997 : Plan d'Ajustement Structurel Renforce
Decembre 1995-3eme accord portant sur la periode Octobre 95 a Septembre 1996.
Compte- tenu des derapages constates en 1995. L'accent est mis sur l'amelioration
des recettes et une meilleure orientation des choix au niveau des depenses.
En 1996, la situation financiere de la Guinee s'est encore degradee et est
mise en phase " d'observation " par le FMI. Ce qui s'est traduit par un gel momentane
des aides exterieures.
M. Sydia TOURE est nomme au poste de Premier Ministre avec pour tache de redresser
l'economie guineenne dans un delai de deux ans, (les prochaines elections presidentielles
prevues en Decembre 1998) et amorcer une revolution dans les mentalites.
En Septembre 1996, M. Sydia TOURE met en place une gestion de crise et adopte des
mesure de redressement pour combattre la fraude, en particulier au niveau de la douane,
diminuer les exonerations et reduire le train de vie de l'etat.
Des Janvier 1997, la reforme d'assainissement du fichier de la fonction publique a permis de
deceler 1.000 fonctionnaires fictifs. Ce qui s'est traduit par une economie
mensuelle de 150 millions de GNF pour l'etat. Les depenses de l'etat en consommation
d'eau et de telephone ont ete reduites.
Un programme d'assainissement de la ville de Conakry et l'eclairage des voies publiques ont ete mis en oeuvre.
En Janvier 1997, le FMI accorde un concours triennal d'un montant de 101 millions de $ au titre de la facilite
d'Ajustement Structurel Renforcee (date dexpiration : 12/01/2000).
En Fevrier 1997, la Guinee obtient un accord de reechelonnement de sa dette du Club de Paris
d'un montant de 150 millions de $ a des conditions tres avantageuses, et une reduction de 50% de sa dette.
D'autres concours financiers tres importants lui sont accordes, notamment :
70 millions de $ Banque Mondiale (CAS III), dont la 1ere tranche decaissee est de 45 millions de $
30 millions de FF Aide budgetaire francaise
332 millions de $ Union Europeenne ( promesses de concours)
31 millions de $ Fonds Arabes
24 millions de $ BAD.
En janvier 1998, un decret presidentiel apporte une profonde modification du tarif douanier pour
l'adapter a l'environnement sous-regional et permettre aux transactions par le port de Conakry
(Concurrence par les ports des pays voisins) de retrouver un nouveau souffle.
En Janvier 1998, la mission conjointe FMI/BIRD est venue finaliser les negociations avec
la Guinee pour la deuxieme annee de la FASR
Le 3 Avril 1998, un second arrangement annuel au titre de la FASR a ete approuve par le Conseil d'administration du FMI.
19 milliards de GNF sont immediatement decaissables et une seconde tranche de meme montant pourra l'etre en Septembre 1998,
si les performances actuelles de l'economie sont maintenues.
C'est la premier fois que la Guinee arrive a conclure, consecutivement une seconde annee de programme avec les
institutions de Bretton Woods
Les 25 et 26 Juin 1998, le Groupe de consultation de la Banque Mondiale s'est reuni au bureau
europeen a paris. Compose de plusieurs bailleurs de fonds bilateraux, d'organisations internationales,
d'investisseurs etrangers et des representants de la Guinee, cette derniere a obtenu une aide totale
de 1.972,8 millions de $ (dont 722 millions de $ de remise de dette) et ce, couvrant une periode de 3 ans.
Cet important soutien financier est destine a de nombreux programmes macro-economiques et d'une maniere
generale, a la reduction de la pauvrete. Plus de 56% de la population vit au dessous du seuil de pauvrete.
Le secteur prive est faible et la justice un vrai sujet de preoccupation. Le secteur financier est restructure,
l'administration a recentrer et lappareil statistique a parfaire
CHIFFRES CLES
PRODUIT INTERIEUR BRUT ET AGREGATS
Selon le tableau de bord de l'economie Guineenne, le PIB au prix courant a enregistre une
augmentation de 4,7% en 1997 par rapport a 1996. Il s'est eleve a 4.289,30 milliards de GNF en 1997,
contre 3.950 milliards en 1996.
| 1994 |
1995 | 1996 |
1997 |
Structure du PIB Secteur rural Secteur minier
Autres secteurs Taux de croissance reel du PIB
Secteur primaire Secteur secondaire
Secteur tertiaire PIB prix courants (milliards GNF)
Solde en ressources interieure
|
19,84% 19,01% 66,16% 4,7 % 5 % 5,3 %
4,2 % 3.354,1 240,5
|
9,72% 19,59% 60,71% 4,4% 3,4%
6,0% 3,6% 3.684,9
-128,6
|
19,71 % 20,90% 59,39% 4,6% 4,5% 8,8%
2,6% 3.950,0 -121,9
|
19,72% 20,62% 59,66% 4,7% 5,1% 4,5%
3,8% 4.289,3
-62,0
|
En % du PIB a prix courant |
Importations Consommation finale Publique
Privee Formation brute de capital fixe
Publique Privee Variation des stocks Exportations
|
24,6% 87,7% 7,5% 80,1% 16,6%
5,5% 11,1% 3,0% 17,4%
|
23,8% 83,2% 7,2% 76,0% 17,2% 5,8%
11,4% 3,1% 20,3%
|
20,2% 82,0% 7,1% 74,9% 17,5% 5,0%
12,5% 3,7% 17,1%
|
21,6% 79,8% 7,1% 72,7% 18,0% 5,6%
13,2% 2,9% 20,1%
|
Source : Ministere du Plan & de la Cooperation /Direction Nationale de la Prevision
PIB PAR HABITANT
1986364 $ 1996523 $ 1997550 $ (estimation)
INFLATION 1987 72 % 994 4,2 % 1995 5,6%
1996 3% 1997 1,9% 1998 5,1% sur l'ensemble de l'annee.
LES FINANCES PUBLIQUES
L'execution budgetaire se traduit frequemment par des derapages, aussi bien au
plan des recettes qui accusent parfois un manque a gagner, que des depenses mal evaluees et souvent depassees.
Les recettes fiscales sont peu elevees, alors que depuis plusieurs annees, les recettes du secteur minier,
domine par la production de bauxite, sont en constante diminution. Le relai devrait etre pris par les
recettes non minieres, mais les ameliorations se font attendre. Le niveau des recettes hors dons
representait 10,2 % du PIB (estimation 96).
En 1995
Les recettes propres de l'etat se sont elevees a 401,1milliards de GNF
contre une prevision de 418 milliards, soit un manque a gagner de 16,53 milliards.
Les depenses totales se sont etablies a 643,7 milliards de GNF.
Selon le FMI, ces mauvais resultats resulteraient principalement d'une gestion
laxiste des finances publiques et des decisions que les autorites avaient prises
en contradiction avec le programme fixe, sans consultation prealable avec leurs services.
Le deficit budgetaire (6,7%) hors dons (base engagement), bien qu'en baisse par rapport a
1994 ( 7,2%), est reste superieur a l'objectif fixe par le programme (6,1%).
1996
Les derapages budgetaires se sont amplifies au cours du premier semestre,
aggraves par le tarissement de l'aide internationale.
A partir du second semestre, diverses mesures ont ete prises pour ameliorer
la situation des finances publiques, tant au niveau des depenses que des recettes.
De plus, l'etat a rembourse ses impayes a la Compagnie d'electricite et
des mutations ont ete effectuees dans la fonction publique.
Neanmoins, tous les objectifs de recettes revises n'ont pu etre atteints.
Les recettes interieures ont enregistre une baisse en valeur absolue de
pres de 10% pour s'etablir a 398,6 Milliards de GNF. L'impact des evenements de
Fevrier ont egalement eu pour consequence une baisse du vo :une des importations,
aggrave par le passage au 1er Juillet 1996, de la TVA de 15 a 18 % les
importateurs ayant effectue un surstockage important.
Les depenses se sont etablies a 641,4 milliards GNF, en leger recul par
rapport aux objectifs fixes a 645,6 milliards.
EXECUTION DU BUDGET 1997
RECETTES
En 1997, les recettes totales (interieures+Dons) se sont etablies a 611,37 Milliards
de FNG (dont 476 mds GNF de recette interieures), soit un ecart de 17,3 milliards par rapport a
l'objectif programme. La moins-value enregistree provient pour l'essentiel du secteur non minier.
Toutefois, malgre cet ecart, le taux d'execution des recettes non minieres a ete de 96,6% par
rapport aux previsions annuelles. En outre, en pourcentage du PIB, les recettes du secteur
non-minier se sont ameliorees et ont represente 8,2% du PIB contre 7,4% en 1996.
En revanche, les recettes minieres ont ete plus importantes que prevues et ont
represente 2,8% du PIB. De meme, les recettes non fiscales ont ete plus elevees.
Le taux dexecution des recettes propres a ete de 96,32% en 1997. D'une maniere generale,
les finances publiques se sont ameliorees.
DEPENSES
Au niveau des depenses publiques, bien que l'on observe un taux d'execution
inferieur aux previsions, les resultats sont globalement satisfaisants.
Les depenses se sont elevees a 734,04 milliards de GNF ( 840,49 milliards de programmes),
soit un taux d'execution de 87,33%. Les 106 milliards de difference sont imputables aux
depense courantes dont le taux dexecution na ete que de 80,04%, et dans une moindre mesure,
aux depenses en capital (Taux dexecution : 94, 05%).
Au niveau des depenses courantes, une reduction de 91,69 Milliards a ete enregistree
par rapport au programme. Effectivement la masse salariale a ete reduite. En revanche,
d'importants efforts ont ete consentis pour le reglement de la dette exterieure :
55,24 milliards de FGN ont pu etre ainsi degages contre 49,03 milliards de programme.
Les depenses d'investissement ont ete executees a hauteur de 39,73 milliards alors
que les previsions portaient sur 57,57 milliards.
Le deficit budgetaire base engagement, dons exclus prevus a 346,39 milliards a
finalement ete de 258,11 milliards GNF.
L'effort de mobilisation des recettes et une meilleure maitrise des depenses
ont permis de realiser un solde primaire positif de 118,75 milliards en 1997,
soit un depassement de 6,8 milliards de l'objectif vise.
TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L'ETAT
En 1997, le service de la dette publique a ete execute a hauteur de
103,206 millions US$, dont 9,378 Millions en remises, 21,7 en
reechelonnement et 71,928 millions en paiements effets. Les previsions
portaient sur 117,168 millions. Au 31/12/97, le cumul des arrieres de
paiements a ete de 238,931 millions de $, dont 14,162 durant les 12 mois de l'annees 97.
RESTRUCTURATION DE LA DETTE COMMERCIALE
En Avril 1998, la Guinee a lance une operation afin de reduire sa dette commerciale exterieure.
Les negociations entamees avec la Banque Mondiale avaient abouti le 19 Fevrier 1998 a la signature
dun accord entre l'IDA, agissant en sa qualite d'administrateur du fonds de desendettement des
pays exclusivement IDA, d'une part, et la Republique de Guinee d'autre part, permettant
le Financement de la majeure partie de l'operation de desendettement.
Cette operation, qui porte sur un total de 130 millions de $ de principal et d'interets en arrieres,
a egalement beneficie du soutien des bailleurs de fonds bilateraux, tel que la France, la suis et
la Norvege. Les reunions de travail avec les differents creanciers exterieurs
(Banque Mondiale, BNP, entre autres ) ont abouti a un accord qui prevoit
un abandon par les creanciers commerciaux de la totalite de leurs creances
en principal et interet, en echange d'un paiement egal a 13% du principal de ces creances.
COMMERCE EXTERIEUR
Les principaux produits dexportation :
Diamants, bauxite, aluminium, or, cafe, ananas, bananes, poisson.
Le volume des exportations agricoles, bien qu'ayant augmente, reste
encore faible. A moyen terme, les perspectives sont encourageantes, avec
la poursuite de la croissance du cafe, le developpement de la production
de l'hevea, la reconstitution des filieres fruitieres et la croissance du coton.
Toutefois, de forte contraintes subsistent et la devaluation du FCFA a ameliore
la competitivite de memes filieres dans les pays de la zone.
Les principaux produits d'Importations :
Produits intermediaires, materiaux de construction, produits alimentaires, produits petroliers
Avant l'avenement de la II Republique, les echanges exterieurs sont difficiles a evaluer,
compte tenu des pretendus taux de change et de l'importance du marche informel.
Entre 1989 et 1993, les exportations ont chute de 16%. Depuis 1991, la balance
commerciale est deficitaire, la chute des cours de la bauxite de l'alumine en etant
principalement la cause. Parallelement, le rythme de croissance des importations s'est maintenu.
BALANCE COMMERCIALE
Le service des douanes n'etant que recemment informatise, les donnees suivantes sont
le reflet du cadrage macro-economique de la Direction Nationale du Plan.
Les operateur economiques se sont montres prudents lors des evenements de Fevrier 1996,
ce qui explique en partie le ralentissement des importations.
|
EN MILLIONS US$ |
|
1994 |
1995 |
1996 |
1997 |
.Exportation
.Importation
Balance commerciale |
564,5
653,5
-89,0 |
719,3
685,0
34,3 |
686,5
620,1
66,3 |
1797,2
630,6
166,6 |
- Source : Ministère de l'Economie, des Finances et du
Plan
- Service commercial de l'Ambassade de France en Guinée
LES PRINCIPALES EXPORTATIONS
(FOB)
Le secteur minier (bauxite, alumine, or et
diamant) assure à lui seul environ 80% des recettes d'exportation de la Guinée
avec un taux de croissance de 4,2% en 1996. Il contribue à hauteur de 19% du
PIB.
|
1994 |
1995 |
1996 |
1997 |
Bauxite(CBG)
-Exportations (millions
T)
- Valeur (millions $)
Bauxite (SBK)
- Exportations (millions
T)
- Valeur (millions
$) |
11,105
261,669
1,119
21,517 |
11,949
283,200
1,175
19,765 |
12,907
284,500
1,918
24,460 |
112,094
304,807
1,531
17,327 |
Sous total
BAUXITE |
Exportations (millions
T)
Valeur (millions
$) |
12,224
283,186 |
13,666
302,962 |
14,830
308,960 |
13,625
322,134 |
Alumine
(FRIGUIA)
- Exportations (T)
- Valeur (millions
$) |
545,387
88,168 |
616.026
96,317 |
619,256
103,060 |
448,400
94,500 |
|
TOTAL BAUXITE+ ALUMINE (millions
$)
371,354 399,28 412,028
416,634 |
Diamant
(AREDOR)
-Exportations (carats
T)
- Valeur (millions $)
Diamant (HYMEX)
-Exportations (carats
T)
-Valeur (millions $)
Diamant (BNE)
artisanal
- Exportations (carats
T)
- Valeur (millions
$) |
13,427
3,530
--
--
381,464
28,410 |
--
--
5,068
0,389
446,951
34,330 |
2,850
1 ,164
21,660
1,373
342,353
34,097 |
12,639
8,546
24,812
1,437
342,187
36,945 |
Sous total
DIAMANT |
Exportations carats)
Valeur (millions
$) |
394,891
31,939 |
452,019
34,717 |
366,863
36,635 |
379,639
46,930 |
OR (SMD)
-Exportation (carats
T)
-Valeur(millions $)
Or artisanal
(BCRG)
-Exportations (carats
T)
-Valeur (millions $)
|
--
--
1,700
20,8 |
952
11,5
6,911
81,965 |
1.265
13,337
5,534
55,421 |
1,527
15,744
64,200
64,000 |
Sous total
OR |
Exportations (carats)
Valeur (millions
$) |
1,700
20,800 |
7,863
93,500 |
6,799
68,758 |
7,730
79,744 |
TOTAL SECTEUR MINIER (millions
$) |
424,070 |
527,590 |
517,420 |
543,308 |
En 1996, les exportations de bauxite ont augmenté
suite à une relance de la production dans le secteur.
En 1997, les exportations d'or se sont accrues
pour sétablir à 7,730 tonnes contre 6,799 tonnes en 1996.
Lentrée en production en 1998, du gisement de
KORON exploité par ASHANTI GOLDFIELDS-SAG, dont la production attendue est de
l'ordre de 5 à 6 tonnes, et le dynamisme du secteur artisanal, dont les
exportations représentaient en 1997, 80% du total exporté devraient confirmer
une hausse de la production au cours des prochaines années.
La production de diamant est également en
expansion.
Pour ce qui concerne les exportations
agricoles :
|
CAFE |
POISSONS |
|
1994 |
1995 |
1996 |
1994 |
1995 |
1996 |
Volume (milliers de
tonnes)
Valeur (millions
US$) |
28,70
67,2 |
19,83
43,0 |
8,32
13,5 |
ND
20,5 |
ND
45,0 |
ND
27,5 |
TOTAL Produits agricoles Valeur
1994 87,7 millions de $
1995 88,8 millions de $
1996 41,0 millions de $
REPARTITION DES
IMPORTATIONS
|
1994 |
1995 |
1996 |
|
% |
- Produits
alimentaires
- Autres biens de consommation
- Produits pétroliers
- Biens intermédiaires
- Biens
déquipement |
18,0
14,9
14,1
24,6
18,3 |
18,2
15,0
13,7
23,7
19,2 |
16,6
17,0
13,4
25,3
25,7 |
Les importations concernent principalement les produits
alimentaires, notamment celles de riz. La politique économique actuelle vise à
améliorer la structure de la dépendance alimentaire, en favorisant les produits
locaux de substitution.
LES PRINCIPAUX PARTENAIRES
COMMERCIAUX
L'Union Européenne est le principal partenaire de
la Guinée, avec plus de 50% des échanges. Au cours des dernières années, une
augmentation des échanges avec l'Amérique du Nord est constatée.
LES DIX PRINCIPAUX
FOURNISSEURS
|
1993 |
1994 |
1995 |
1996 |
|
En % de la valeur
des exportations |
1/ France
2/ E.U
3/ Bénélux
4/ Côte d'Ivoire
5/ Japon
6/ Hong Kong
7/ Espagne
8/ Italie
9/ Chine
10/ Allemagne
TOTAL |
25,57
2,66
11,00
1,76
7,31
6,80
4,41
3,74
10,30
4,64
78,19 |
16,74
5,71
7,10
5,99
9,11
4,47
5,20
3,31
6,00
3,96
67,99 |
20,88
10,08
19,27
6,23
4,57
3,56
2,38
3,67
1,75
2,36
74,75 |
19,30
12,00
8,67
9,60
8,72
2,20
2,43
3,70
2,37
2,03
70,67 |
Direction nationale des Douanes
La France reste le 1er fournisseur de la Guinée en 1996 et le
second client.
Les Etats-Unis, 2ème fournisseur de la Guinée- sont présents sur
tous les grands postes dimportation. Les Etats Unis sont également les
premiers clients de la Guinée. Les achats Américains sont passés de 1,53 % en
1993 à 26,80 % en 1996.
La Côte dIvoirien, 3ème fournisseur, exporte essentiellement
des produits alimentaires (café, cacao, préparations diverses, etc..), de
lacier et du fer ainsi que des produits pétroliers.
LES DIX PRINCIPAUX
CLIENTS
Les Etats-Unis sont, et de loin, les premiers
client de la Guinée, dont la majorité des achats est constituée de
bauxite.
Les achats français ont enregistré une forte baisse entre 1993
et 1996.
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1993 |
1994 |
1995 |
1996 |
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En % de la valeur des
Importations |
1/ E.U
2/ France
3/ Espagne
4/ Irlande
5/ Allemagne
6/ Grande Bretagne
7/ Bénélux
8/ Suisse
9/ Côte d'Ivoire
10/ Sénégal
TOTAL |
1,53
23,71
0,55
0,00
9,93
11,47
6,25
3,22
1,75
8,58
66,99 |
1,88
14,86
1,23
0,00
1,82
14,03
3,76
11,54
3,85
2,09
73,86 |
25,28
10,31
12,56
12,56
3,59
1,70
2,23
3,32
0,53
0,15
71,92 |
26,80
9,40
9,30
8,80
3,60
1,80
1,30
1,20
0,66
7,30
70,16 |
Direction Nationale des Douanes
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